La question énergétique est au centre du débat immobilier des dernières années. Mais qu’est-ce que ça signifie concrètement d’être en situation de « précarité énergétique » ? La précarité énergétique désigne les personnes vivant dans un inconfort thermique, et confrontées à des factures énergétiques trop élevées pour leur budget. Cela se traduit donc généralement par un inconfort thermique car il est impossible de se chauffer correctement, ou alors par une accumulation de factures impayées.

Selon la loi Grenelle de 2010, la précarité énergétique est définie comme la difficulté « à disposer de la fourniture d’énergie nécessaire à la satisfaction de ses besoins élémentaires en raison de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’habitat. ». Les personnes en situation de précarité énergétique sont donc touchées par des difficultés à se chauffer correctement.

La précarité énergétique en France

Afin de recenser le nombre de cas de précarité énergétique et de d’améliorer le confort de vie, l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE) a été créée en 2011. Le nombre de logements en situation de précarité énergétique est quantifié grâce au taux « d’effort énergétique ».

Ce taux est un indicateur économique. Il prend en compte les ménages dont les revenus sont les plus modestes. Un foyer est considéré comme étant en situation de précarité énergétique lorsque ses dépenses énergétiques sont supérieures à 8% de son revenu. Selon l’ONPE, il existe près de 3 millions de ménages en situation de précarité énergétique. On est donc à un peu plus de 10 % des foyers. Ce taux est actuellement en baisse. Il était de 11,7 % en 2020, 11,9 % en 2019 et 12,1 % en 2018. Afin de répondre à ce problème, la solution serait de réaliser des travaux de rénovation énergétique. De cette façon, les foyers pourront considérablement améliorer leur confort de vie.