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Le 19 novembre dernier, une nouvelle législation visant à encadrer les meublés de tourisme, communément appelée « Loi anti Airbnb » a été adoptée. Portée par Iñaki Echaniz et Annaïg Le Meur, la loi anti Airbnb vise à limiter le nombre de logements proposés comme meublés touristiques. Parmi les mesures principales, on retrouve notamment le durcissement de la fiscalité ou le renforcement des pouvoirs des mairies. L’objectif principal de cette loi est de diminuer à terme le nombre de meublés touristiques, afin de faciliter l’accès au logement pour les locaux. Cette loi devient particulièrement intéressante dans les villes où la crise du logement fait rage à cause du surtourisme.

Marseille limite les locations à 90 jours par an

 

Parmi les mesures de la loi anti Airbnb, on retrouve la possibilité de passer de 120 à 90 jours autorisés pour louer une résidence principale. Le maire socialiste de Marseille Benoît Payan n’a pas attendu longtemps pour appliquer cette nouvelle jauge. En cas de dépassement du seuil, les propriétaires risquent une amende de 15 000€. Le maire a expliqué cette décision par la crise du logement sévère qui frappe Marseille. Certains quartiers particulièrement touristiques, notamment au Panier, quartier situé au-dessus du Vieux-Port. Cette situation contraste aussi avec la situation précaire des logements sociaux insalubres de la ville. Le maire a aussi multiplié par deux la taxe de séjour appliquée sur la plateforme pour reverser les bénéfices aux collectivités et à l’office de tourisme.

Vers une régulation générale

D’autres villes en France ont suivi le mouvement. Les villes de montagne ne sont pas non plus épargnées par le problème des locations touristiques. Alors, Annecy a prévu d’instaurer dès juin un quota pour limiter le nombre de ces logements à 2 660, pour une durée de quatre ans. Des villes comme Paris mettent en place d’autres mesures comme l’interdiction d’utiliser des boîtes à clés. Certaines régions comme le Pays basque durciront très probablement leurs mesures prochainement. Cette tendance générale traduit une volonté de rééquilibrer le marché en faveur des résidents.