Initialement prévu au 1er septembre 2022, la réalisation d’un audit énergétique pour les maisons individuelles ou bâtiments en monopropriété comportant plusieurs logements débute le 1er avril 2023. Cette obligation de la loi Climat et résilience concerne ces logements en monopropriété, qui doivent être vendus, quand leur diagnostic de performance énergétique (DPE) affiche un F ou un G. Les maisons individuelles et les immeubles, hors copropriété, classés E feront l’objet d’un audit réglementaire en 2025, et les classes D en 2034.

Avec l’audit énergétique de leur logement, les propriétaires sont en possession d’un diagnostic complet, tant au niveau des caractéristiques du bâti que de ses équipements. L’auditeur détermine quels travaux réaliser pour améliorer la note obtenue au DPE, et surtout chiffre ces propositions de travaux présentées sous forme de deux parcours, le but étant d’atteindre, si possible, l’étiquette B. L’audit énergétique donne des solutions précises aux propriétaires et aux potentiels acquéreurs qui peuvent ainsi se projeter sur le chantier à envisager et anticiper son coût pour rendre le logement moins énergivore.

Il faut toutefois savoir que la réalisation des travaux n’est en aucune manière imposée au futur acquéreur qui peut choisir de laisser le bien en l’état. Mais l’audit énergétique est d’autant plus important que la loi Climat et résilience, véritable pilier de la transition énergétique, interdit la location des passoires thermiques selon un calendrier ainsi défini : logements notés G dès le 1er janvier 2023, logements notés F dès le 1er janvier 2028 et logements notés E dès le 1er janvier 2034. 

Les audits énergétiques sont réalisés par certains professionnels du bâtiment dont font partie les diagnostiqueurs immobiliers certifiés et formés. Réaliser un audit énergétique peut également être intéressant pour entreprendre des travaux de rénovation en dehors de toute transaction. Son coût peut alors être pris en charge par les aides publiques à la rénovation.